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Sur le podcast Patate, je retrouve Mina Soundiram et Simone Tondo, pour deux interviews spéciales « Je confine, donc je mange » en raison du coronavirus.

Bienvenue à tous et à toutes sur ce troisième épisode bonus de Patate spécial « Je confine, donc je mange ». C’est encore une joie de vous retrouver en compagnie de mes deux invités, deux fortes personnalités qui font la scène gastronomique d’aujourd’hui. Comment le confinement est-il vécu par ces deux caractères qui vivent pour et par les restaurants ? Je reçois d’abord Mina Soundiram, la street foodista de l’émission Très Très Bon, puis un chef dont elle rêve de manger les pâtes en sortie de confinement, le sarde Simone Tondo, qui officie en temps normal chez Racines. Entre les deux entretiens, un petit interlude avec vos participations dont je ne me lasse pas, chers auditeurs. 

Mina est tout d’abord revenue sur son quotidien de journaliste culinaire privée de restaurants. Elle confesse s’être véritablement mise à la cuisine et raconte ce changement d’habitudes qu’elle accueille avec appétit. Celle qui confie pouvoir manger des kilos de babka nous parle de ses essais culinaires et de ses nouvelles routines. En bonus, nous aurons ses conseils pour mieux vivre l’enfermement, mais aussi ses bonnes adresses à découvrir de toute urgence quand nous pourrons sortir. J’en profite pour faire une petite correction, la newsletter à laquelle elle contribue et dont elle parlera, Seasonlist, n’est pas hebdomadaire mais bien journalière en cette période de confinement. 

Difficile ensuite de faire l’introduction en quelques mots de Simone. Quand je pense à notre échange, ce sont avant tout la poésie et la puissance du ressenti qui me viennent à l’esprit, derrière une façade brute. En fait, Simone est comme sa cuisine, comme les vidéos qu’il publie sur son Instagram en ce moment ; c’est de l’émotionnel à vif, sans tricherie. Vous entendrez beaucoup de digressions donc, ce qui nous a donné l’opportunité d’une conversation sur l’égo, la liberté, les arbres, l’humain, la passion, le mental… avec en fil rouge sa vie de chef et sa vie avec la cuisine. Il nous raconte aussi son quotidien de confiné avec sa compagne et son petit garçon de bientôt quatre ans.

Ce que je retiendrai de ces deux interviews ? Que nous ne sortirons pas les mêmes de ces quelques semaines de crise sanitaire, que l’on se mette à la cuisine ou que l’on accorde plus de temps à sa famille. Surtout, pour reprendre Simone, lorsque je sortirai, j’ai l’espoir que nous réaliserons combien nous sommes chanceux d’avoir ce que nous avons ; ce que nous prenons tant pour acquis dans le cours de nos existences conventionnelles. Les amis, les toits sur nos têtes, la santé, le travail, les bons ingrédients… Alors pour terminer cette intro, je vous exprime ma gratitude pour les merveilleux commentaires que vous laissez pour Patate. J’ai beaucoup de chance de côtoyer mes invités et encore davantage de pouvoir partager ces moments de vie qui rencontrent une écoute croissante et si réceptive. 

Avec Mina :⁠

Ses nouvelles audaces en cuisine, comme les scotch eggs⁠
Son quotidien de journaliste culinaire privée de restaurants⁠
« Accepter de lâcher prise. C’est OK de ne pas cuisiner comme un chef tous les soirs, c’est OK de ne pas être productif. »⁠
Les plats dont elle rêve en sortie de confinement (ft. les pâtes de Simone chez Racines)⁠⁠
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Avec Simone : ⁠

« En confinement, on s’est découvert des ressources. On a fait notre pain. »⁠
Ses journées de confiné rythmées par son petit garçon⁠
La parmigiana de sa compagne⁠
Le message de son premier chef Cristiano Andreini : « N’oublie jamais que, dans ce métier, est on seul toute notre vie. »⁠
Digressions (avec Simone, on ne peut pas ne pas digresser) sur la liberté, l’égo, les arbres, l’humain, le mental… ⁠

En bonus, les contributions des auditeurs :)⁠
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Episode #1 Je confine, donc je mange avec Victor Mercier et Jacques Attali

Episode #2 Je confine, donc je mange avec Juan Arbelaez et Mory Sacko (Top Chef)